Communiqué - La Fondation SÉTHY est heureuse d’annoncer que 73,4 hectares s’ajoutent aux aires protégées de la ville de Granby, soit l’équivalent de près de quatre fois la superficie du parc Daniel-Johnson. Ces nouvelles zones, principalement constituées de milieux humides, hydriques et boisés, sont situées dans des secteurs considérés prioritaires pour la conservation. Elles incluent notamment une partie de la tourbière Mawcook et plusieurs berges de la rivière Yamaska Nord.
Un projet en cohésion avec les priorités régionales Ce projet renforce les efforts de conservation entrepris lors de la première phase en 2024, qui avait permis de protéger 47,4 hectares dans des secteurs de la tourbière Saint-Charles, de l’Estriade et du lac Boivin. Il est conforme à la volonté du conseil municipal de la Ville de Granby, qui vise à protéger 30 % de son territoire d’ici 2030. Il répond également aux priorités établies dans le Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) de la MRC de La Haute-Yamaska, qui classe la tourbière Mawcook comme une « priorité 1 » de conservation. De plus, étant situés à proximité du parc national de la Yamaska, du Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin et d’autres secteurs d’intérêt, ces nouveaux milieux protégés renforcent la connectivité écologique. Ils offrent aussi de précieux services, tels que la rétention de l’eau, la filtration de l’air, le stockage du carbone, la création d’îlots de fraîcheur et des habitats essentiels pour la faune et la flore. Leur protection vient ainsi freiner la pression exercée par l’aménagement du territoire et les activités humaines. D’ailleurs, un inventaire floristique et faunique réalisé par l’équipe de la Fondation SÉTHY a permis de recenser 353 espèces, dont plusieurs sont en situation précaire, notamment : le pioui de l’Est, la paruline du Canada, la grive des bois, l’hirondelle rustique et le pygargue à tête blanche. « C’est une grande fierté de voir ce projet enfin aboutir. Cela fait plus d’un an que nous y travaillons et c’est réconfortant de savoir que ces espèces et ces milieux naturels auront la chance de s’y épanouir. On parle ici de protéger des territoires riches, fragiles, mais surtout essentiels. Et ce n’est pas juste pour aujourd’hui, on le fait pour que les générations futures puissent aussi en profiter », souligne Frédérick Chir, coordonnateur - protection et gestion des milieux naturels à la Fondation SÉTHY. Les nouveaux milieux protégés
« Ce projet est un bel exemple de ce que nous pouvons accomplir ensemble. Il résulte d’un travail de concertation rigoureux avec plusieurs partenaires, dont la Ville de Granby et divers bailleurs de fonds. Il est primordial pour notre organisation de protéger les écosystèmes prioritaires et de démontrer l’impact positif que les milieux naturels ont sur notre environnement local et la qualité de vie de notre communauté », mentionne Martine Ruel, directrice générale de la Fondation SÉTHY. « Face à la grande croissance que connaît la ville de Granby depuis plusieurs années, il nous apparait essentiel d’intégrer les milieux naturels à l’intérieur des projets de développement si l’on veut assurer un développement durable de notre territoire. Il en va de la qualité de vie de nos citoyennes et de nos citoyens. D’ailleurs, 83 pour cent des personnes interrogées lors d’un sondage concernant les enjeux municipaux étaient d’avis que les dirigeants devaient accorder une grande priorité à la préservation de l’environnement. L’annonce aujourd’hui de la protection de 73,4 hectares supplémentaires s’inscrit parfaitement dans la lignée des aspirations citoyennes exprimées », ajoute Julie Bourdon, mairesse de Granby. « Protéger des milieux naturels dans le sud du Québec est primordial, autant pour préserver la biodiversité que pour lutter contre les changements climatiques. La SNAP Québec tient à saluer le leadership municipal de la Ville de Granby et le travail de la Fondation SÉTHY pour la protection de ces territoires. Nous sommes fiers d’y participer via le projet Nature alliée, une initiative unique qui vise à protéger plus de 2 millions d’hectares de forêts et de milieux humides riches en carbone et contribuer à l’atteinte du 30 % d’aires protégées d’ici 2030 », conclut Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec. Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution de l'initiative Nature alliée, menée par la SNAP Québec. Il a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique. De plus, la protection de ces milieux naturels n’aurait pu se faire sans l’étroite collaboration et le soutien financier de la Ville de Granby. Ce projet a également été rendu possible grâce à l’aide financière de la Fondation de la faune du Québec dans le cadre du Fonds des municipalités pour la biodiversité, lequel bénéficie d’une contribution du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Les commentaires sont fermés.
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