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Planter un arbre à la maison : 9 conseils pour un choix éclairé

18/4/2025

 
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Quel beau geste que celui de planter un arbre! Ce sont parmi les plus grands organismes vivants, et ils rendent bien des services : filtration de l’eau et de l’air, refuge pour la faune, fraîcheur en été, etc. Certains d’entre eux peuvent vivre au-delà de cent ans, ça fait beaucoup de générations d’oiseaux!
 
Pour que le geste soit durable, des facteurs sont à considérer : le type de sol, le régime hydrique (teneur en eau du sol), les besoins en lumière, la taille à maturité (hauteur et largeur), la provenance et répartition géographique de l’espèce; l’ombre projetée à maturité, l’étendue des racines, les enjeux de sécurité et les herbivores.
 
Ça semble compliqué? Pas de souci — on détaille tout ça ici 👇

  • Le type de sol : certains arbres préfèrent un sol pauvre en nutriments, d’autres, un sol riche en matière organique. Mieux vaut planter le bon arbre au bon endroit, c’est plus simple et moins coûteux que de tenter de modifier son sol par des amendements (chaux, fertilisants, etc.). Par exemple, l’érable à sucre (Acer saccharum) est un arbre préférant un sol riche. Dans son environnement naturel, les feuilles et le bois décomposés du sol forestier forment un humus riche et recyclent les nutriments.

  • Les besoins en lumière : alors que certains arbres apprécient le plein soleil pour la majorité de la période d’ensoleillement (comme le peuplier deltoïde [Populus deltoides]), d’autres, comme l’érable de Pennsylvanie (Acer pensylvanicum) préfèrent la fraîcheur des sous-bois.

  • Le régime hydrique : certains végétaux ont besoin d’un sol bien drainé et d’autres tolèrent bien d’avoir les pieds dans l’eau, ou un sol mal drainé, comme les sols argileux. L’érable argenté (Acer saccharinum), par exemple, pousse naturellement dans les forêts qui sont inondées lors des crues.

  • La taille à maturité (hauteur et largeur): pensez à l’espace qu’il occupera une fois adulte. Sera-t-il en conflit d’espace avec un chemin, une corde à linge ou un bâtiment? Il ne sera plus possible de le déplacer plus tard, mieux vaut prévoir d’avance! Hydro Québec pourvoit des informations sur les distances à respecter par espèce pour réduire les risques au réseau électrique. Le pin blanc (Pinus strobus) est un exemple d’arbre géant, pouvant atteindre jusqu’à 60 m de hauteur à maturité! Difficile à imaginer lorsqu’on plante un petit arbrisseau de quelques dizaines de centimètres!

  • La provenance : l’idéal est d’obtenir des végétaux de sources locales, elles seront mieux adaptées au climat de la région. Par exemple : des érables rouges (Acer rubrum) de la côte ouest ne seront pas aussi bien adaptés à l’est de l’Amérique du Nord. Il est donc préférable d’opter pour des semences d’érables rouges provenant de sources locales. Les espèces indigènes à notre région offrent une grande sélection. Elles sont les mieux adaptées à la localité et au climat et entretiennent des interrelations avec la biodiversité indigène. Les espèces exotiques peuvent offrir un esthétisme particulier, mais le risque que celles-ci envahissent les milieux naturels au détriment des espèces locales est là. L’érable de Norvège (Acer platanoides) est un exemple d’arbre qui a été planté abondamment dans les villes et occupe aujourd’hui l’habitat de l’érable à sucre, modifiant l’équilibre naturel des espèces locales.

  • L’ombre qui sera projetée à maturité : lorsqu’ils sont petits, on n’imagine pas l’impact d’un arbre mature sur l’ensoleillement d’un lieu. L’ombrage des arbres a un effet rafraichissant lorsqu’il fait chaud. Un feuillage couvrant un espace pavé atténue l’effet « îlot de chaleur ». À l’inverse, un lieu ensoleillé peut devenir ombragé après quelques années — ce qui peut avoir des avantages… ou pas, selon l’endroit! Choisissez un endroit stratégique pour continuer de laisser le soleil entrer par une fenêtre ou ne pas perdre l’ensoleillement d’un panneau solaire. Pour un bon voisinage, on peut prévoir l’ombre projetée en dehors des limites de son terrain.

  • L’étendue des racines : le système racinaire des arbres varie en forme selon l’espèce. Certaines racines s’étendent en profondeur, alors que d’autres forment un réseau en largeur près de la surface du sol. Si l’on désire planter près d’un bâtiment, d’un puits ou d’infrastructures (stationnement, trottoir, etc.), il est de bonne pratique d’anticiper assez d’espace pour une croissance épanouie des racines. Considérez que les racines cherchent l’eau et qu’elles auront tendance à pousser dans cette direction.

  • Les enjeux de sécurité : y a-t-il des installations électriques au-dessus de l’endroit où vous plantez? Des lignes électriques ou de gaz naturel enfouies? Au cours de sa vie, un arbre élague des branches sous l’effet de la gravité; celles-ci risquent-elles de tomber sur des passants, des véhicules ou des bâtiments?

  • Les herbivores : les cerfs et les lapins fréquentent-ils le site? Si oui, l’ajout de protection contre le broutage peut prévenir des frustrations. L’ajout d’une spirale contre les rongeurs à la base du plant peut aussi protéger la tendre écorce des jeunes plants de rongeurs en quête d’un repas. Ces mesures aideront à protéger un jeune arbre jusqu’à ce qu’il soit assez robuste pour essuyer de telles menaces. Les protections devront être ajustées ou retirées suivant la croissance de l’arbre, pour éviter qu’elles ne finissent par l’étouffer alors qu’on voulait le protéger! À proximité d’un plan d’eau? On peut prévoir l’éventuelle visite d’un castor et installer la protection adéquate autour des arbres qu’on veut conserver.
 
En répondant aux questions ci-dessus et en se projetant dans l’avenir, on peut s’éviter des peines et prévoir une croissance saine, ainsi qu’une longue vie pour les végétaux que l’on plante.
 
📷 Vincent Laurie
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Le roseau commun : une décoration à éviter

31/3/2025

 
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Noms communs : roseau commun, phragmite
Nom scientifique : Phragmites australis australis
 
On reconnaît facilement cette grande plante graminée dans le paysage. Ce sont ses plumeaux (l’inflorescence, soit la disposition des fleurs sur la tige, puis les fruits) qui sont emblématiques de l’espèce. Les feuilles alternes sont étroites et ont la base enroulée autour des longues tiges creuses et de petits poils y sont attachés.
 
Comme c’est une plante vivace, il ne faut pas se laisser berner par les tiges mortes en hiver; on la verra repousser à partir de ses rhizomes chaque année. Les habitats de prédilection de l’espèce sont les milieux ouverts humides et perturbés, particulièrement les sites ayant été remaniés et dont l’hydrologie a été modifiée pour l’agriculture et la construction résidentielle, industrielle ou d’infrastructures routières.
 
Originaire de l’Europe, du Moyen-Orient et de certaines parties de l’Asie, le roseau commun est devenu une des plantes exotiques envahissantes les plus répandues dans la région. La première mention reconnue au Québec date de 1916, mais c’est dans les années 80 et 90 que de vastes colonies s’installent. Un haplotype (même espèce, mais génétiquement distinct) indigène de l’Amérique du Nord (Phragmites australis americanus) existe en plus faible proportion dans certains milieux naturels, ils sont simples à distinguer, puisqu’ils ne sont pas envahissants et n’affectionnent pas les milieux perturbés comme Phragmites australis australis.
 
Pourquoi considère-t-on le roseau commun comme envahissant?
 
Les Grands Lacs sont au cœur de l’invasion des roseaux européens. Sur les berges des lacs Érié, Huron et Michigan, ce sont 24 000 hectares de territoire qui sont recouverts. Une superficie énorme pour une seule espèce!
 
Puisque la plante pousse en colonies denses et qu’elle est de grande taille, elle a tendance à étouffer le reste des espèces végétales là où elle s’installe. Sous terre, les roseaux étendent des stolons (une sorte de tige horizontale) et rhizomes qui permettent aux colonies de prendre de l’expansion et envahir de plus grandes surfaces. Les graines du roseau se déplacent en glissant sur la neige en hiver et sont aussi transportées par l’eau pour coloniser de nouveaux milieux. Il est donc préférable de ne pas utiliser le roseau commun dans vos décorations, afin d'éviter la dispersion des graines.
 
Les milieux naturels en santé sont moins accueillants pour les envahisseurs, car ceux-ci sont habités par une multitude de plantes qui occupent l’espace et font compétition à la flore exotique qui voudrait s’installer. Dans un milieu perturbé, où la flore locale a été détruite ou endommagée, des espèces comme le roseau commun européen s’implantent facilement puisqu’ils sont adaptables et tolèrent ces conditions. En restaurant des habitats avec des plantes indigènes, on réduit les chances de voir les écosystèmes envahis par des végétaux exotiques.
 
📷 Vincent Laurie
 
Source : Lavoie, C. (2019). 50 plantes envahissantes: protéger la nature et l’agriculture (Les Publications du Québec).
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Mieux se connaître pour mieux collaborer !

17/3/2025

 
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Chaque année, le Regroupement Environnement Haute-Yamaska (REHY) tient une table ronde afin de renforcer les collaborations, les partenariats et la solidarité face aux défis collectifs qui nous attendent en environnement. 

La dernière table ronde s'est tenue en décembre dernier alors qu'une quarantaine de personnes représentant 22 organisations de la Haute-Yamaska (MRC, municipalités, organisations, institutions, comités) sont venues partager leurs défis et projets majeurs en environnement, actuels et à venir. 


La mairesse de Granby, Mme Julie Bourdon, et le maire de Sainte-Cécile-de-Milton et préfet de la MRC de La Haute-Yamaska, M. Paul Sarrazin, sont venus manifester leur appui aux organisations réunies par le REHY. 

Pour l'occasion, l'équipe de MaTV Granby a réalisé un reportage en compagnie de quelques-uns des partenaires présents. Visitez la page Web Environnement Haute-Yamaska pour en savoir davantage sur ce regroupement. 


​Un MERCI particulier à nos partenaires pour leur appui à la réalisation de cette table ronde.
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