Depuis près de 20 ans, nous agissons concrètement pour conserver les milieux naturels de la Haute-Yamaska et de ses environs. Notre but Conserver la biodiversité, protéger les habitats, restaurer les milieux dégradés et sensibiliser la population à l’importance de prendre soin de la nature. Avec quelque 200 hectares protégés à ce jour, nous travaillons main dans la main avec les municipalités, nos partenaires, les propriétaires de milieux naturels ainsi que les citoyennes et citoyens pour bâtir un territoire plus sain et résilient. D’ici 2030, nous redoublerons d’efforts pour atteindre l’objectif gouvernemental de protéger et de restaurer 30 % des milieux naturels de notre région. Deux projets inspirants!![]() Veiller sur les espèces fragiles : un travail essentiel! Plusieurs pressions, telles que la destruction des habitats, menacent la faune et la flore de la région. Parfois peu visibles et méconnues, elles jouent pourtant un rôle crucial dans l’équilibre dans les écosystèmes. D’ailleurs, près d’une cinquantaine d’espèces sont considérées à statut précaire en Haute-Yamaska. De concert avec plusieurs partenaires, l’équipe de la Fondation SÉTHY fait le suivi de diverses espèces sur le territoire, notamment à travers des inventaires réalisés sur le terrain. Ces projets permettent, entre autres, de documenter l’état des populations, de prendre des décisions éclairées pour leur conservation, ainsi que de sensibiliser la population à la richesse et à la fragilité de la biodiversité locale. Parmi la faune suivie par l’organisme, nous retrouvons la salamandre pourpre, les hirondelles (rustique, à front blanc et bicolore), les engoulevents (bois-pourri et d’Amérique) et la tortue des bois (en appui au Zoo de Granby). ![]() Des initiatives pour préserver la biodiversité Au cours des dernières années, plusieurs actions ont été menées par la Fondation SÉTHY et ses partenaires pour contribuer à la préservation de certains oiseaux menacés ou vulnérables. Afin de pallier l’important déclin des hirondelles rustiques, la Fondation SÉTHY a aménagé des structures de nidification à différents endroits sur le territoire, notamment à Granby, au parc national de la Yamaska, à Waterloo et à Shefford. Ces nichoirs, qui ressemblent à une petite grange, sont suivis par le Club d’observateurs d’oiseaux de la Haute-Yamaska (COOHY) dans le but d’observer le comportement des hirondelles. En plus de favoriser la survie de cette population en déclin, le projet permettra d’améliorer les connaissances sur cette espèce et les aménagements propices aux hirondelles. Par ailleurs, d’autres projets visant à offrir davantage de sites de nidifications pour les oiseaux menacés sont réalisés dans la région. C’est notamment le cas des martinets ramoneurs pour lesquels de majestueux nichoirs en forme de cheminées ont été installés par le Zoo de Granby à plusieurs endroits sur le territoire. De leur côté, le COOHY, la Ville de Granby et le Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin ont également collaboré au cours des dernières années à l’installation de plateforme de nidification pour deux espèces d’oiseaux rapaces : le balbuzard pêcheur et le pygargue à tête blanche. Il est d’ailleurs possible d’admirer ces structures lors de vos balades sur la piste cyclable, aux abords du lac Boivin. ![]() Une plantation qui mène à la protection d’un premier lot dans la tourbière Mawcook À l’automne 2024, un projet de plantation, mené par la Fondation SÉTHY sur un terrain situé en bordure de la rivière Mawcook à Granby, a été le point de départ d’un beau geste pour la nature. Près de 2 000 arbres et arbustes ont été plantés pour élargir la bande riveraine et redonner vie à ce milieu humide. C’est en participant à cette initiative que les propriétaires ont réalisé à quel point leur terre était précieuse sur le plan écologique. Touchés par cette prise de conscience, ils ont choisi de poser un geste concret et inspirant : faire don de leur terrain à la Fondation SÉTHY pour qu’il soit protégé à long terme. Ce don écologique permet non seulement de préserver la biodiversité locale, mais aussi de léguer un véritable héritage aux générations futures. Les donateurs espèrent que leur démarche saura en inspirer d’autres à suivre le même chemin. Protéger un milieu, c’est possible de plusieurs façons Ce terrain protégé revêt une grande importance pour la Fondation, car il est stratégiquement situé dans la tourbière Mawcook. En devenant un lot de référence, il pourrait faciliter la création d’un ensemble protégé plus vaste, encourageant ainsi d’autres propriétaires à y grever des servitudes de conservation. Une panoplie d'options sont disponibles pour protéger un milieu naturel et elles sont présentées clairement par notre équipe aux propriétaires intéressés. Que ce soit le statut de réserve naturelle, le don d’un ou plusieurs lots, la vente pour une partie de la valeur, la servitude de conservation, etc. Si vous souhaitez en savoir plus sur les options volontaires de protection de milieux naturels, visitez fondationsethy.org/les-options-de-conservation. Communiqué - La Fondation SÉTHY est heureuse d’annoncer que 73,4 hectares s’ajoutent aux aires protégées de la ville de Granby, soit l’équivalent de près de quatre fois la superficie du parc Daniel-Johnson. Ces nouvelles zones, principalement constituées de milieux humides, hydriques et boisés, sont situées dans des secteurs considérés prioritaires pour la conservation. Elles incluent notamment une partie de la tourbière Mawcook et plusieurs berges de la rivière Yamaska Nord.
Un projet en cohésion avec les priorités régionales Ce projet renforce les efforts de conservation entrepris lors de la première phase en 2024, qui avait permis de protéger 47,4 hectares dans des secteurs de la tourbière Saint-Charles, de l’Estriade et du lac Boivin. Il est conforme à la volonté du conseil municipal de la Ville de Granby, qui vise à protéger 30 % de son territoire d’ici 2030. Il répond également aux priorités établies dans le Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) de la MRC de La Haute-Yamaska, qui classe la tourbière Mawcook comme une « priorité 1 » de conservation. De plus, étant situés à proximité du parc national de la Yamaska, du Centre d’interprétation de la nature du lac Boivin et d’autres secteurs d’intérêt, ces nouveaux milieux protégés renforcent la connectivité écologique. Ils offrent aussi de précieux services, tels que la rétention de l’eau, la filtration de l’air, le stockage du carbone, la création d’îlots de fraîcheur et des habitats essentiels pour la faune et la flore. Leur protection vient ainsi freiner la pression exercée par l’aménagement du territoire et les activités humaines. D’ailleurs, un inventaire floristique et faunique réalisé par l’équipe de la Fondation SÉTHY a permis de recenser 353 espèces, dont plusieurs sont en situation précaire, notamment : le pioui de l’Est, la paruline du Canada, la grive des bois, l’hirondelle rustique et le pygargue à tête blanche. « C’est une grande fierté de voir ce projet enfin aboutir. Cela fait plus d’un an que nous y travaillons et c’est réconfortant de savoir que ces espèces et ces milieux naturels auront la chance de s’y épanouir. On parle ici de protéger des territoires riches, fragiles, mais surtout essentiels. Et ce n’est pas juste pour aujourd’hui, on le fait pour que les générations futures puissent aussi en profiter », souligne Frédérick Chir, coordonnateur - protection et gestion des milieux naturels à la Fondation SÉTHY. Les nouveaux milieux protégés
« Ce projet est un bel exemple de ce que nous pouvons accomplir ensemble. Il résulte d’un travail de concertation rigoureux avec plusieurs partenaires, dont la Ville de Granby et divers bailleurs de fonds. Il est primordial pour notre organisation de protéger les écosystèmes prioritaires et de démontrer l’impact positif que les milieux naturels ont sur notre environnement local et la qualité de vie de notre communauté », mentionne Martine Ruel, directrice générale de la Fondation SÉTHY. « Face à la grande croissance que connaît la ville de Granby depuis plusieurs années, il nous apparait essentiel d’intégrer les milieux naturels à l’intérieur des projets de développement si l’on veut assurer un développement durable de notre territoire. Il en va de la qualité de vie de nos citoyennes et de nos citoyens. D’ailleurs, 83 pour cent des personnes interrogées lors d’un sondage concernant les enjeux municipaux étaient d’avis que les dirigeants devaient accorder une grande priorité à la préservation de l’environnement. L’annonce aujourd’hui de la protection de 73,4 hectares supplémentaires s’inscrit parfaitement dans la lignée des aspirations citoyennes exprimées », ajoute Julie Bourdon, mairesse de Granby. « Protéger des milieux naturels dans le sud du Québec est primordial, autant pour préserver la biodiversité que pour lutter contre les changements climatiques. La SNAP Québec tient à saluer le leadership municipal de la Ville de Granby et le travail de la Fondation SÉTHY pour la protection de ces territoires. Nous sommes fiers d’y participer via le projet Nature alliée, une initiative unique qui vise à protéger plus de 2 millions d’hectares de forêts et de milieux humides riches en carbone et contribuer à l’atteinte du 30 % d’aires protégées d’ici 2030 », conclut Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec. Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution de l'initiative Nature alliée, menée par la SNAP Québec. Il a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique. De plus, la protection de ces milieux naturels n’aurait pu se faire sans l’étroite collaboration et le soutien financier de la Ville de Granby. Ce projet a également été rendu possible grâce à l’aide financière de la Fondation de la faune du Québec dans le cadre du Fonds des municipalités pour la biodiversité, lequel bénéficie d’une contribution du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Une année déterminante pour la conservation des milieux naturels en Haute-Yamaska!COMMUNIQUÉ - La Fondation SÉTHY a dévoilé ce mercredi 11 juin 2025 son rapport annuel 2024-2025, mettant en lumière une année exceptionnelle marquée par une intensification de ses actions permettant d’accélérer la conservation des milieux naturels et de contribuer à l’atteinte des cibles gouvernementales.
« L’ampleur du travail accompli cette année reflète bien notre volonté de protéger les milieux naturels de la Haute-Yamaska afin d’en préserver la biodiversité pour les générations futures. Ces résultats sont notamment le fruit de nos nombreuses collaborations avec les municipalités, les propriétaires et nos différents partenaires, qui nous permettent d’aller plus loin dans nos efforts de conservation », mentionne M. Julien Cabanac, président de la Fondation SÉTHY. FAITS SAILLANTS DE L’ANNÉE 2024-2025 En ce qui a trait à la protection des milieux naturels, la Fondation SÉTHY a mené 13 projets impliquant 22 ententes avec des municipalités, des propriétaires privés et des gestionnaires de terres publiques. Ces démarches visent la protection de plus de 130 hectares de milieux naturels. L’organisation poursuit également ses activités au niveau de la gestion des milieux protégés, notamment par l’installation de panneaux de signalisation et de balises pour circonscrire et identifier les sites protégés. En parallèle, l’équipe a consacré plus de 500 heures sur le terrain à la réalisation d’inventaires écologiques, permettant d’évaluer les différents milieux, d’identifier les habitats sensibles, les espèces à statut particulier, ainsi que les enjeux de conservation. D’ailleurs, 35 cahiers personnalisés ont été remis à des propriétaires de milieux naturels d’intérêt. Ces documents offrent un portrait de la valeur écologique des sites concernés. De plus, des rencontres sectorielles ont été organisées afin de sensibiliser et de mobiliser une cinquantaine de propriétaires et partenaires. Concernant la conservation stratégique et biodiversité, ce sont six plans de conservation et deux plans de protection qui ont été réalisés ou mis en œuvre dans des secteurs clés, comme la ville de Granby, le mont Yamaska et des tourbières d’intérêt. L'équipe assure également le suivi d’oiseaux menacés, dont les hirondelles et les engoulevents, en plus de travailler de concert avec le Zoo de Granby au suivi de la salamandre pourpre et de la tortue des bois. Notons aussi que l’équipe de la Fondation a eu l’occasion de collaborer avec le laboratoire C-PALÉO de l’UQAM à un inventaire portant sur le stockage de carbone dans les tourbières. En matière de restauration des milieux naturels, l’année 2024-2025 a été marquée par une année record de plantations, totalisant 10 639 végétaux répartis sur 24 sites dans plusieurs localités. Le contrôle des plantes exotiques envahissantes a également progressé grâce à des interventions ciblées dans des milieux sensibles, en collaboration avec les municipalités concernées. D’ailleurs, une cinquantaine de bénévoles ont prêté main-forte lors d'activités de plantations, dont des employés de Desjardins et de Lippert. Au cours de la dernière année, la Fondation a mené une panoplie d’activités d'éducation et de sensibilisation, dont des ateliers éducatifs, des plantations d’arbres et la création d’une pépinière scolaire. De plus, plus de 800 arbres ont été distribués dans la communauté, incluant les écoles, les membres et les propriétaires de milieux naturels. L’organisme a également eu le plaisir de participer pour une 2e année à un projet d’œuvres collectives en collaboration avec l’Atelier 19, lesquelles sont exposées dans l’atrium de la Caisse Desjardins de Granby - Haute-Yamaska pour l’année. Ainsi, une série d’ateliers éducatifs, visant à sensibiliser les petits et grands aux espèces d’oiseaux en péril dans notre région ainsi qu’aux actions mises en place pour leur préservation, ont été présentés en milieu scolaire, aux bénévoles de l’Atelier 19 et aux employés de Desjardins. Ensuite, le Regroupement environnement Haute-Yamaska (REHY), mené par la Fondation SÉTHY, a tenu cinq événements phares visant, entre autres, à favoriser la concertation régionale liée aux enjeux environnementaux. Enfin, pour mener ses activités, l’organisme peut compter sur le soutien financier de plusieurs partenaires financiers ainsi que sur ses précieux donateurs. La générosité de ces derniers aura d’ailleurs permis de contribuer concrètement aux projets de conservation grâce à plus de 22 000 $ reçus en dons au cours de la dernière année. « C’est grâce à l’appui et à la mobilisation de nos partenaires que nous parvenons à poser des gestes concrets et à faire avancer la conservation des milieux naturels. Toutefois, dans le contexte socioéconomique actuel, il est plus que jamais essentiel de remettre l’environnement à l’avant-plan des priorités collectives. Les effets des changements climatiques se manifestent concrètement sur notre territoire, et le travail à accomplir pour préserver la biodiversité est gigantesque. D’ailleurs, un financement à la hauteur des défis demeure crucial pour poursuivre nos actions et assurer la résilience des milieux naturels », souligne Martine Ruel, directrice générale. Une vision tournée vers 2030 Les prochaines années s’annoncent bien garnies pour l’organisme de conservation qui poursuit ses efforts dans l’objectif d’atteindre la cible gouvernementale visant à protéger et à restaurer 30 % des milieux naturels du territoire. Parmi les prochains projets à venir, la Fondation travaille activement au déploiement d’un plan de communication. À travers une bonification de ses actions de communications, l’organisme désire augmenter son rayonnement et améliorer sa notoriété, le tout dans l’objectif de sensibiliser le plus grand nombre de personnes possibles à l’importance des milieux naturels. La première étape consistera à revoir son image corporative. Le dévoilement d’un nouveau nom devrait être annoncé au cours de l’automne prochain alors que la Fondation SÉTHY entamera sa 20e année d’existence. Il est possible de consulter de rapport annuel complet en cliquant ici. |
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